Comment réagir et rester en bons termes avec un recruteur après un refus ?

23 juil. 2020

3min

Comment réagir et rester en bons termes avec un recruteur après un refus ?
auteur.e
Ingrid Dupichot

Freelance Content Writer

Un refus n’est jamais un moment facile à vivre, surtout après s’être investi dans une candidature et avoir perdu quelques litres de sueur au cours de divers entretiens. D’autant plus que cette fois-ci vos espoirs étaient grands : vous faisiez partie de la poignée de candidats à passer le dernier tour pour décrocher le job de vos rêves. Puis, il y a eu cet appel où le directeur des ressources humaines vous a annoncé avoir choisi un autre candidat… Passé la déception, vous vous demandez maintenant comment réagir et rester en bons termes avec le recruteur qui vous a débouté. Parce qu’on ne le dira jamais assez, la vie professionnelle est pleine de surprises !

1. Digérer le refus

Vous avez le droit de réagir : hurler, pleurer, évacuer la frustration… Mais en privé ! Ne passez surtout pas vos nerfs sur votre interlocuteur, sous peine d’être grillé dans le futur. Prenez un peu de temps pour absorber la nouvelle et rappelez-vous que si quelqu’un d’autre a été sélectionné, cela ne veut pas forcément dire que vous étiez mauvais.

Vous avez répondu à d’autres offres d’emploi et peut-être avez-vous des entretiens de programmés ? Ne laissez pas passer ces opportunités et concentrez-vous dessus.

2. Remercier le recruteur pour le temps accordé

Mail, lettre, téléphone… Peu importe la nature, remerciez le recruteur de vous avoir tenu au courant de l’avancée du processus de recrutement. Montrez-lui que vous êtes reconnaissant du temps qu’il vous a accordé. Vous ferez alors preuve de maturité et serez à même de rester en bons termes avec lui.

Enfin, expliquez-lui que vous avez apprécié de pouvoir connaître mieux l’entreprise et que vous seriez heureux s’il pouvait conserver votre CV pour d’éventuelles autres opportunités (que ce soit au sein de l’entreprise ou auprès de ses contacts).

Si vous le désirez, exprimez votre déception. Ce sera l’occasion d’expliquer que l’entreprise vous plaît et d’assurer le recruteur de votre motivation au cas où un poste similaire se libèrerait. Attention à trouver le juste équilibre : refusez de vous résigner sans pour autant devenir lourd ou insistant.

Souhaitez donc bonne chance à l’entreprise et au recruteur pour l’avenir. Et gardez à l’esprit que la vie se chargera de vous surprendre. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Dans un futur proche :

  • un nouveau poste pourrait se libérer ou se créer,
  • un collaborateur pourrait changer de boîte et penser à recruter pour sa nouvelle équipe,
  • le concurrent qui a gagné les faveurs de l’employeur pourrait le laisser tomber à la dernière minute au profit d’une offre plus juteuse, ou s’avérer décevant et ne pas passer la période d’essai !

En effet, près d’un tiers des CDI sont rompus dans la première année dont plus d’un sur dix à la fin de la période d’essai. Les possibilités ne manquent pas. Surtout si vous faites partie de la short-list du recruteur.

3. Relancer le recruteur pour identifier les raisons du refus

Demander un feedback au recruteur peut s’avérer très utile pour la suite de la recherche d’emploi. Cela vous aidera à :

  • analyser le processus de recrutement,
  • comprendre ce qui a pesé dans la décision,
  • recueillir des conseils,
  • et appréhender ce qu’il faut faire pour vous améliorer.

Qu’est ce qui n’était pas à la hauteur ? S’agissait-il du CV, de la lettre de motivation, de l’entretien d’embauche… ? Voyez ce retour comme un outil de développement professionnel qui répond au besoin de comprendre pourquoi on n’a pas été choisi, dans le but d’arrêter de douter et prendre confiance en soi. Il vous permettra de transformer le sentiment d’échec en expérience constructive. Et, vous vous présenterez comme un collaborateur doté d’un esprit d’équipe, toujours prêt à apprendre et exploitant un refus comme une opportunité pour mieux rebondir et progresser. De quoi laisser un souvenir positif à votre interlocuteur.

Et si vous le jugez nécessaire, cela peut être l’occasion de s’assurer qu’il n’y a pas eu de malentendu sur vos compétences. Vous pouvez tenter d’argumenter ou de justifier pourquoi vous n’avez pas été en mesure de faire preuve de vos compétences lors de l’entretien ou de tests. Mais ne sollicitez pas un nouvel entretien pour autant.

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4. Rester en contact professionnel

Ajoutez le recruteur à vos contacts professionnels. N’hésitez pas à lui envoyer une invitation sur LinkedIn par exemple. A fortiori si ce dernier sous-entend qu’il peut y avoir d’autres opportunités :

  • d’autres postes sont à pourvoir dans la société,
  • peut-être vous voit-il sur d’autres missions pour lesquelles vous devriez tenter votre chance.

Alors, envoyez un mail un peu plus tard et proposez une nouvelle prise de rendez-vous.

Si le motif du refus est le manque d’expérience, vous aurez tout intérêt à recontacter le recruteur après avoir acquis les compétences faisant défaut pour postuler à nouveau. Pendant ce temps-là, restez en contact avec l’entreprise et les interlocuteurs, continuez à suivre leur actualité. Montrez leur que cette lacune est largement compensée par votre passion pour ce métier.

N’abandonnez pas, mais si vous avez déjà relancé plusieurs fois le recruteur sans réponse, ce n’est pas la peine d’insister. Attendez de voir si un poste venait à se libérer à l’avenir et peut être même que cette fois, vous serez tenté de le refuser.

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Photo d’illustration by WTTJ

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