Switch | De la pub à l'immobilier : l'histoire d'Alexandra

25 oct. 2017

4min

Switch | De la pub à l'immobilier : l'histoire d'Alexandra
auteur.e
Sophie

Journaliste - rédactrice

Passer de la publicité à l’immobilier, un parcours à priori singulier mais pourtant très cohérent pour Alexandra, chasseuse d’appart chez Je Rêve d’une Maison.

Alexandra a commencé sa carrière dans la publicité, à Londres chez McCann Erickson pendant deux ans puis chez TBWA les cinq années suivantes. « Chez TBWA, j’étais en charge du budget iPhone pour l’Europe. Quand j’ai été recrutée, cette branche de l’agence venait juste d’être créée. On était une petite équipe de dix personnes à peine et il y avait tout à faire. On était vraiment en mode start-up avec beaucoup de challenges à relever et quelques jolis succès remportés. » Quand Alexandra quitte la petite agence devenue grande, ils sont cent quarante personnes à y travailler.

Après cette expérience enrichissante, Alexandra choisit de revenir à Paris pour poursuivre sa carrière en tant que directrice commerciale, toujours dans la publicité chez Publicis et TBWA. Mais malgré un bon salaire et des budgets intéressants, Alexandra commence à se poser des questions. _« _J’ai toujours été une passionnée. La passion c’est mon moteur. J’en ai besoin pour bien faire mon travail et être bien moi-même. À Paris, dans la pub, je ne vibrais plus. Je savais qu’il était temps de changer. » C’est à ce moment précis que jaillit l’idée d’un projet entrepreneurial et l’irrésistible envie de se lancer.

À Paris, dans la pub, je ne vibrais plus. Je savais qu’il était temps de changer

Alexandra négocie alors une rupture conventionnelle et s’investit à 100% dans son nouveau projet : ouvrir un espace bien-être avec une salle de yoga et un bar à jus. « Je voyage beaucoup, j’adore ça. J’avais vu ce genre de concept se développer à l’étranger et j’avais envie de recréer ça à Paris. » Pendant neuf mois, Alexandra travaille seule et sans relâche. Puis elle rencontre un professeur de yoga qui possède l’expertise qu’elle n’a pas et décide de s’associer. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévues et le projet n’aboutit pas.

Pourtant aucun regret pour Alexandra, pour qui cette parenthèse a été une véritable prise de conscience. Hors de question après ça de retourner dans la publicité même si cela signifie renoncer au confort et à la stabilité. « J’étais sûre de ce que je ne voulais pas mais pas vraiment sûre de ce que je voulais. Je ressentais l’envie d’aider les autres alors j’ai été bénévole dans une association pendant quelques mois et c’était passionnant. Malheureusement, je ne pouvais pas être bénévole toute ma vie et le milieu de l’humanitaire est un secteur très figé. J’étais un peu frustrée de ne pas pouvoir faire plus alors je suis passée à autre chose mais toujours avec l’idée de faire quelque chose pour les autres, faire quelque chose qui ait du sens, avec un impact direct et concret. »

Je voulais faire quelque chose pour les autres, faire quelque chose qui ait du sens, avec un impact direct et concret

Deuxième remise en question et deuxième période de réflexion pour Alexandra. Seule, sans coach, ni livre de chevet, juste en prenant le temps de se concentrer sur ses aspirations profondes. « J’ai fait une liste avec ce que j’aimais faire depuis toujours. Par exemple, j’adore chercher, dénicher des bons plans et trouver les pépites que les autres ne voient pas. Et ça depuis toute petite. À cette époque, j’étais aussi en pleine recherche d’appart et je me suis rendue compte que j’adorais l’immobilier. Je me suis même souvenue à ce moment- là que j’avais déjà dans le passé cherché et visité des biens pour certains de mes amis, pour ma mère aussi. De façon complètement naturelle, par plaisir. »

Pour Alexandra, acheter un appartement c’est un vrai projet de vie. Et si justement, aider les autres à acquérir le leur, c’était ça sa mission aujourd’hui ? « Ma mère est américaine. J’ai toujours baigné dans cette culture anglo-saxonne. Aux États-Unis, le métier de « chasseur d’appart » est très répandu et n’a rien à voir avec le job d’agent immobilier tel qu’on le connaît en France. »

Aux États-Unis, le métier de « chasseur d’appart » est très répandu et n’a rien à voir avec le job d’agent immobilier tel qu’on le connaît en France

Alexandra mûrit son projet et décide de s’y confronter en rencontrant des boites de chasseurs d’appartements à Paris. Toutes lui proposent de travailler seule de chez elle à la commission. Très peu pour elle, pour qui le travail en équipe est primordial. Puis, elle entend parler de Je Rêve d’une Maison et malgré son manque d’expérience en immobilier, Alexandra décide de les contacter. « Le fait de ne pas avoir d’expérience, ça ne m’a pas fait peur car je savais que j’avais d’autres atouts. Et puis, j’avais vécu __ma propre recherche d’appartement, je connaissais le marché, le parcours d’achat avec ses hauts et ses bas. Je savais par exemple que sur le marché parisien l’expérience vécue par l’acquéreur n’était pas toujours optimale. Je savais qu’on pouvait la rendre beaucoup plus agréable. »

Chez Je Rêve d’une Maison, on tutoie nos clients. On forme avec eux une véritable équipe avec le même objectif

Et c’est justement cette envie de révolutionner l’immobilier qui convainc les équipes de l’engager. Son profil atypique aussi, car chez Je Rêve d’une Maison on croit beaucoup au fait d’embaucher à contre-emploi. « Ici, on a la possibilité de contribuer concrètement au développement de la boîte. On évolue, on construit, on casse, on reconstruit. Tout est possible contrairement aux grands groupes où tout est figé. Et les profils “entrepreneurs” sont valorisés. »

Le trait d’union de cette nouvelle reconversion ? Pour Alexandra, c’est la passion du service client. Autrefois pour des clients annonceurs, aujourd’hui pour des clients qu’elle considère comme de véritables partenaires. « Chez Je Rêve d’une Maison, on tutoie nos clients. On forme avec eux une véritable équipe avec le même objectif : chercher, trouver et négocier au meilleur prix le bien de leur rêve. » Sa plus grande satisfaction ? Une offre d’achat acceptée et le sourire de ses clients. Aujourd’hui, Alexandra en est persuadée, sa réussite c’est de participer à la création de jolis projets grâce à un métier qui a du sens et qui lui offre un équilibre et des missions en adéquation avec sa personnalité.

Photos by WTTJ @ Je rêve d’une maison

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