Travail et parentalité : ces 30 choses que les néo-parents auraient aimé savoir

17 mai 2023

2min

Travail et parentalité : ces 30 choses que les néo-parents auraient aimé savoir
auteur.e
Aurélie Cerffond

Journaliste @Welcome to the jungle

Accueillir un premier enfant bouleverse tant sa vie intime que… professionnelle. Un cumul des mandats : à la maison, pendant qu’on apprend à prendre soin d’un bébé qui requiert toute notre attention, au bureau, on découvre une nouvelle réalité qui impacte notre façon de travailler. Entre baptême du feu, grosses surprises et ajustements nécessaires, ces néo parents salarié·e·s racontent ce qu’ils auraient aimé savoir avant de se lancer dans la grande aventure de la parentalité.

« J’aurais aimé savoir que…

… cela nécessite de repenser tout son quotidien pro »

« … le stress d’arriver en retard n’est plus un problème du matin, mais du soir pour être à l’heure à la sortie de crèche », Djamila, productrice.

« … ton conjoint et toi ne pouvez pas avoir tous les deux un call pro à 9H le matin, cela est mathématiquement impossible ! », Alexis, ingénieur chimiste.

« … ta charge mentale va doubler #norépit #doubleplanning », Lilla, acheteuse.

« … signer son CDI alors qu’on n’a pas encore trouvé de solution de garde est une grave erreur », Stéphanie, développeuse.

« … j’allais tomber malade beaucoup plus souvent avec toutes les épidémies qui traînent à l’école, avec un à deux arrêts maladie par mois », Emile, commercial.

« … les réunions tôt le matin ou en fin d’après-midi tombent pendant les heures d’entrée et de sortie de la crèche, de l’école, de la garderie… et je ne m’en rendais pas compte avant », Nicolas, consultant.

« … le télétravail, c’est juste une question de survie ! », Luisa, comptable.

« il faut annoncer clairement ses nouvelles contraintes à son boss. Il n’y pensera pas à notre place », Clarisse, office manager.

« … ma fatigue de jeune père aurait une incidence significative sur ma performance au travail », Thomas, designer.

« … tu devras poser tous tes congés pendant les vacances scolaires et trouver où caser tes enfants le reste du temps », Cathy, architecte.

« devenir père impacte l’ambition à la baisse. Personnellement, cela m’a détourné de l’idée de briguer une promotion », Abel, enquêteur client.

« … accepter de faire des déplacements auraient de lourdes conséquences sur mes choix parentaux », Zahra, clerc de notaire.

… qu’il y a peu de clémence pour les jeunes parents en entreprise »

« … les managers femmes ne sont pas plus compréhensives que leurs homologues masculins », Monique, chargée de communication.

« … avoir plus de deux enfants serait perçu comme un manque d’intérêt pour sa carrière », Andrée, juriste.

« … de ne pas avoir de grands-parents dispos pour me relayer en cas de besoin me serait reproché au boulot ! », Camille, conseiller funéraire.

« … être enceinte alors qu’on est en alternance anéantira toute possibilité de signer un CDI dans l’entreprise », Céline, 35 ans, analyste.

« … beaucoup de managers, bien qu’ayant été jeunes parents eux aussi, oublient vite les problématiques de garde et de maladies qu’induisent un bébé », Rémi, ambulancier.

« … négocier un passage de mon contrat à 80 % serait le plus grand challenge de ma carrière », Erwann, motion designer.

« … ta fille serait malade tous les vendredis si bien que le monde pensera que c’est une excuse pour te faire des weekends de trois jours toutes les semaines », Alice, esthéticienne.

« devenir mère sera considéré comme un non-événement par ta hiérarchie qui ne changera rien à l’organisation de tes missions », Lise, attachée de presse.

« … prendre un temps partiel ne diminuerait pas ma charge de travail », Charlotte, assistante sociale.

« … te féliciter chaleureusement pour cet heureux événement n’empêche pas les mêmes personnes de chercher à t’évincer de l’entreprise », Mélissa, chef de projet.

… cela donne aussi de nouveaux super-pouvoirs. »

« … j’arriverai à faire le même taf en beaucoup moins de temps en devenant la reine de l’organisation ! », Mathilde, enseignante.

« … je deviendrai incollable en maladie infantile, un nouveau monde qui s’offre à moi #madskill », Victor, graphiste.

« … ça te rapproche d’autres collègues parents (qu’avant tu ne calculais pas) », Lucas, photographe.

« … je serai capable de faire une nuit blanche et d’animer une conférence en anglais devant 300 personnes le lendemain », Marie, rédactrice en chef.

« … ayant besoin d’être plus présent chez moi, ça m’a donné enfin l’impulsion de devenir freelance », Maxime, agent immobilier.

« … ça t’ouvre les yeux sur l’incohérence des organisations, tellement pas adaptées à la vie de parent, je milite désormais pour que ça change », Bakari, administrateur des ventes.

Article édité par Romane Ganneval ; Photo de Thomas Decamps

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