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Le débat sur la #taxeZucman dévoile peu à peu les intentions plus idéologiques qu'économiques de ceux qui la défendent.
En résumé : après avoir compris le désastre annoncé d'une fiscalité sur la valorisation des biens professionnels, monsieur Zucman a proposé un paiement de l'impôt en actions. Ce qui ne rapporterait rien à l'Etat.
Face au nouveau tollé, symbolisé par la prise de parole du directeur général de Bpifrance, voici maintenant la menace de suppression des droits civiques pour ceux qui voudraient y échapper.
En quelques semaines, nous sommes passés d'une taxe que se voulait le fer de lance de la réduction du déficit budgétaire à une chasse aux ultra riches.
Pourtant, la taxe Zucman s'avère une réponse certes inappropriée, à une question légitime : comment mieux partager la richesse alors que les inégalités ne cessent de se creuser ?
Le débat qui l'entoure apporte deux enseignements :
1- Si les plus riches d'entre nous n'acceptent pas de partager "plus", alors les populistes ne reculeront devant rien pour les spolier, en les désignant à la vindicte populaire
2- En réalité, une panoplie de mesures possibles existe, souvent techniques, pour lutter contre la sur optimisation fiscale qui est de moins en moins acceptée.
G. Zucman, par exemple, a raison quand il dit que la richesse virtuelle donne néanmoins un pouvoir économique bien réel à celui qui la détient : le meilleur moyen de ne pas sortir de cash fiscalisable d'une holding est de vivre à crédit en apportant des actions ou du cash en garantie. Des solutions existent donc en travaillant sur les mécanismes souvent complexes de constitution du capital liquide....
Autre exemple moins complexe pour ralentir la logique d'accumulation des très hauts patrimoines est de différencier les taux d'impôt sur les sociétés selon l'usage qui est fait des profits....
Mais, dans cette panoplie, la solution la plus facile et potentiellement la plus consensuelle serait la généralisation du #dividende #sociétal qui ralentit la constitution des patrimoines sans remettre en cause les dynamiques économiques. Au contraire, en réservant une partie des bénéfices à des causes d'intérêt général, le dividende sociétal mobilise une partie de la richesse financer des projets à seul but d'utilité sociale et dynamise l'entrepreneuriat à impact.
Oui ! il échappe à la puissance publique mais les problèmes systémiques que nous affrontons ne trouveront de réponse que dans des solutions systémiques qui impliquent la coopération publique - privée, et une plus forte contribution au bien commun de ceux dont la richesse se confond avec la puissance économique.
Non ! Ni la dette, ni les fractures sociales, ni le dérèglement climatique ne se résolveront à coup de taxes.
Pascal Demurger Daniel Baal Xavier Jaravel Patrick Martin Mouvement des Entreprises de France CPME nationale Timothée Duverger
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