Le voyage entrepreneurial de Max Aniort, co-fondateur du Collectionist
02 nov. 2016
3min
Editorial Manager - Modern Work @ Welcome to the Jungle
Le Collectionist c’est la startup qui propose la location de villas de luxe ainsi qu’un service premium pour répondre à tous les besoins des locataires. En quatre ans, elle a su trouver sa place dans le monde du tourisme de luxe. L’entreprise compte désormais cinq bureaux et rêve de conquérir le monde avec ses « expériences voyages ». Pour nous, Max Aniort vide la valise de sa startup.
30 septembre 2013, la rencontre
La scène se passe au « Fumoir », dans le 1er arrondissement. Max a rendez-vous avec Olivier Cahane, qui a lancé Le Collectionist fin 2012.
« J’ai encore les images dans la tête. Il buvait un verre de vin et j’avais pris une grande pinte de bière fraîche, il faisait encore chaud. » Olivier cherche alors un COO, mais plus encore : un associé. La proposition effraie quelque peu celui qui est habitué à son rythme de vie, ses vacances… « On a discuté toute la soirée, le projet me bottait vraiment mais je n’étais pas prêt à devenir entrepreneur. »
15 janvier 2014, l’équipe prend vie
Après des mois d’échanges avec Olivier, qui travaille alors seul avec une stagiaire, Max rejoint finalement le navire Collectionist, en même temps que Eliott Cohen-Skalli, le 3ème associé. « J’étais habitué aux costards-cravates, donc le 1er jour, je suis arrivé un peu trop sérieux ! » Le bureau, dans un immeuble haussmannien, est minuscule.
« Deux jours après, on est parti quatre jours à Saint-Tropez. » En plus des trois associés, la startup compte alors deux stagiaires. Visites de maisons, rencontres avec les propriétaires : tout est à créer. Il faut transformer l’idée sur le papier en réalité. « Ça a été possible grâce à l’équipe, c’est là qu’elle a pris vie. »
Été 2014, essai transformé
Première saison pour la nouvelle team. « On inventait un métier qu’on n’avait jamais fait : être à la fois agent immobilier, agence de voyages, parler avec les propriétaires, les assurances… » Le test se fait à Deauville et Saint-Tropez, avec 50 maisons et villas. « C’était un sacré challenge. » Fin juin, les associés comprennent que leurs objectifs seront réalisés : mi-juillet, ils recrutent et se préparent à ouvrir de nouvelles destinations. « Il nous fallait plus d’offres. On était prêts à aller chercher avec les dents plein d’autres propriétés. »
Décembre 2014, l’expansion
Environ 800 propriétaires font désormais confiance au Collectionist. La majorité sont dans le bassin méditerranéen mais le développement tend doucement vers l’Asie et les Alpes. « On préparait notre première saison d’hiver. C’était vraiment différent des problématiques d’été, on avait à nouveau tout à apprendre. Au ski, les gens sont habitués à leur station, c’est difficile de les faire aller ailleurs… » Le Collectionist forme de nouveaux collaborateurs.
L’été suivant, ils triplent quasiment leurs objectifs 2014.
Décembre 2015, premières levées de fonds
Après une longue campagne menée depuis le printemps 2015 – « on avait des projets de grande ampleur à financer » - les associés lèvent 2 millionsd’euros auprès de Partech Ventures, de XAnge et de business angels. « On ne voulait pas être une agence de voyages ou une agence immo, on voulait être quelque chose d’autre, créer une vraie expérience de voyages dans nos maisons. »
2016, rêves de futur
Avec sa nouvelle trésorerie, Le Collectionist ouvre quatre nouveaux bureaux (à Saint-Tropez, Cannes, Mykonos-Paros, Ibiza). « Cette proximité était hyper importante pour nous, c’est le meilleur moyen de combler nos clients et de parler à nos propriétaires. » De huit en décembre, Le Collectionist passe à 30 collaborateurs, dont 21 à Paris. « C’est fou. On a embauché des gens, qui ont embauché des gens… » Au 1er septembre, ils ont emménagé dans leurs nouveaux locaux. 160 mètres carrés, contre 36 auparavant !
Mais le gros projet de Max et ses collègues porte sur le branding. « Il faut qu’on re-raconte la boîte. Que ça se sache qu’on est davantage qu’un agent immobilier ou de vacances. » Un seul mot à la bouche : la notion d’expérience. « On veut rendre tout hyper smooth pour nos clients : qu’ils aient un chauffeur, des bières au frigo s’ils aiment ça, qu’ils fassent des courses de chiens de traîneau avec un éleveur, le marché avec un chef étoilé… Et que ça soit fait en toute simplicité. Pour ça, on parle énormément aux clients, on apprend tout d’eux. On est une boîte hyper focus client. »
Plus de 1 500 propriétés et 130 destinations sont aujourd’hui proposées sur le site. « Notre rêve, d’ici 5 ans, ça serait 200 bureaux à travers le monde ! », confie Max.
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Photo by WTTJ @LeCollectionist
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