« La santé mentale, pour un dirigeant, c’est le pire » - Anthony, chef d'entreprise

10 oct. 2022

Les arrêts maladie, pour les gérants·es de société, je pense que ça reste un mythe. En tant que chef·fe d’entreprise, on ne s’arrête pas. Que ça soit physique ou mental, on ne s’arrête pas. On s’arrête souvent quand c’est trop tard.

En France, chaque année, 1 personne sur 5 est touchée par un trouble psychique (source : ministère des solidarités et de la santé). Les troubles psychiques sont la deuxième cause d’arrêt de travail (source : caisse nationale d’Assurance-Maladie). Pourtant, 70% des dirigeants estiment ne pas pouvoir s’arrêter (source : observatoire Amarok) même si leur médecin le leur prescrit. Anthony, 42 ans, patron d’une entreprise de développement informatique, a été diagnostiqué d’un stress post-traumatique après le décès accidentel de sa femme en avril 2020. Il témoigne :

La chronologie de la journée, elle est simple : le midi on déjeune tous les quatre et à 17 heures je suis veuf. Je suis rentré chez moi, j’ai annoncé la chose à mes enfants et je suis retourné travailler.

Dans cette vidéo, il raconte comment santé mentale et entrepreneuriat se sont révélés incompatibles.

La santé mentale pour un·e chef·fe d’entreprise, c’est le pire parce qu’on se doit de donner une image de stabilité, de force. On a toujours le sourire. Je dois montrer que je vais bien.

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