Ces choses que vous auriez aimé savoir sur le travail avant la quarantaine

15. 3. 2024

4 min.

Ces choses que vous auriez aimé savoir sur le travail avant la quarantaine

À 40 ans, c’est bien connu, on passe un cap. Forts de nos 15 années de service en moyenne, on a clairement une carte à jouer dans le monde du travail. Surtout, c’est un âge charnière où on est parfois promu manager, on fonde une famille ou… on plaque tout pour tout recommencer (#mid-life-crisis). Quoi qu’il en soit, on a appris moult choses (parfois à nos dépends) sur la carrière, l’entreprise, la vie. Autant d’enseignements qu’on vous livre dans cette compilation 100% contributive, qui on l’espère, éclairera votre lanterne pour les années à venir.

  • « Il n’est jamais trop tard pour changer de carrière et faire ce que tu aimes », Aurélie, journaliste.
    Même avec des enfants, même s’il faut reprendre les études et redevenir stagiaire…

  • « Parfois il vaut mieux cultiver sa zone de génie que d’essayer d’être bon partout », Caroline, assistante paie.
    La zone de confort c’est bien aussi.

  • « La vie professionnelle est longue ! Il est important de s’accorder des temps de pause pour faire le point et se poser les bonnes questions », Justin, maquilleur.
    Le meilleur moyen de rester épanoui à chaque étape de sa carrière.

  • « Le timing est important dans les choix de carrière : parfois, on a besoin de stabilité financière pendant une période de sa vie, puis d’aventures cinq ans après ! », Mathilde, motion designer.
    Aucun choix n’est définitif et il y a un temps pour tout.

  • « Il faut se servir de la matrice impact/effort de la loi de Pareto : 20% des efforts produisent 80% des résultats », Shérazade, DRH.
    Ou comment la maîtrise de certaines tâches clés, permet de performer tout le temps !

  • « Le bon moment pour faire un enfant c’est… quand on en a envie et qu’on est prêt », Norah, attachée de presse.
    Attendre telle promotion ou tel niveau de salaire pour se lancer est vain.

« Passer manager n’est pas une fin en soi », Alex, photographe.
Il existe mille autres façons de s’épanouir et de progresser au travail.

« Quand on élève son niveau de vie, on ne revient jamais en arrière », Régis, producteur.
Personne ne veut retourner aux pâtes au beurre, parole de St Augustin.

« Négocier son salaire ou gagner de l’argent, ça s’apprend », Étienne, consultant.
C’est comme le piano ou la course à pied, pour être bon, il faut s’entraîner.

« Il n’y a pas forcément besoin de tout plaquer pour se lancer dans une nouvelle carrière : on peut y aller par étape », Prune, créatrice de contenus.
Du side project au job principal, go piano piano.

« Ce n’est pas les plus méritants qui sont promus, mais les plus politiques », Vincent, acheteur.
Faire du bon travail c’est bien, être bien vu des boss c’est mieux.

« C’est normal de s’adapter à ton milieu de travail pour te sentir à l’aise, mais JAMAIS au détriment de ta santé physique ou mentale », Flavien, responsable grands comptes.
Sur-adaptation = burn-out assuré.

« Si tu as besoin d’apprendre, ne compte pas toujours sur ton entreprise. Tu peux acquérir de nouvelles compétences en autodidacte et les mettre en œuvre par toi-même ! » Marion, courtière.
Parfois, un bon tuto YouTube remplace parfaitement un·e prof ou un·e manager !

« Quelles que soient tes qualités et tes réussites, si tu ne les montres pas à tes collègues, ils n’en sauront rien ! » Estelle, Enseignante-Chercheuse, hypnothérapeute et doula.
Du bon boulot qu’on ne voit pas n’existe pas !

  • « Tu dois savoir que malgré (ou à cause ?) la qualité de ton travail, il y aura toujours des personnes qui essaieront de te nuire professionnellement. Si ce sont des agissement isolés, cela ne dit rien sur toi ! Fais remonter l’information auprès des RH si nécessaire et protège toi des interactions avec elles. » Stella, professeur à l’université.
    Le chien aboie, la caravane passe.

  • « Attends le plus longtemps possible avant d’annoncer ta grossesse. Attention, à quelques semaines près, tu pourrais voir passer une promotion sous le nez », Élise, avocate.
    Collants opaques, robe chasuble, tu connais la technique.

  • « Quand on devient maman, on n’a plus le choix que de travailler moins même si notre salaire, lui, ne change pas. Comme quoi… Il est possible de travailler moins et tout va bien ! » Pia, community manager
    Vive la semaine de 4 jours !

  • « Toujours écouter son instinct. Vous trouvez qu’il y a trop de bruits de couloir ces derniers temps et que le climat se dégrade ? Ouvrez l’œil et envoyez-vous tous les mails de communication interne sur votre boîte mail perso, on ne sait jamais. » Alex, chargée de production.
    C’est mon petit doigt qui m’a dit…

  • « Faire plaisir à tout le monde, ça ne fonctionne pas sur le long terme. Personnellement, j’ai arrêté de prendre des stagiaires trop juniors parce que je travaille beaucoup seul et que ça me prenait trop de temps. Après avoir enchaîné quelques nuits blanches, j’ai décidé d’arrêter de dire oui à chaque pote de pote et depuis, je dors mieux », Louis, monteur.
    Comme le disait Orson Welles : on naît et on meurt seul.

  • « J’ai des amis au travail, mais je ne travaille pas avec mes amis. Rien de pire que de devoir corriger la copie d’un ami en freelance, de lui dire qu’on va devoir arrêter de collaborer ensemble ou devoir rattraper ses bourdes », Julie, content manager.
    Vous aussi vous voulez éviter d’avoir une Phoebe qui fait des concerts dans votre resto ? Soyez plus ferme.

  • « Il ne faut jamais être trop attaché à son entreprise au risque de passer à côté d’opportunités par pur sentimentalisme », Franck, directeur artistique.
    L’herbe est parfois vraiment plus verte ailleurs.

  • « Vous doutez de vous ? Ce n’est pas ça qui vous empêchera d’être un bon manager ! », Nicolas, consultant.
    Si on vous a proposé le poste, c’est que vous le méritez.

  • « La plupart des entreprises nous disent qu’elles vont investir dans notre formation continue et notre évolution, mais c’est très rarement le cas. », Paola, freelance en communication
    Décidément, on ne peut compter que sur soi-même !

  • « Dans un parcours professionnel, il est souvent question de timing. Mais n’oubliez pas le curseur ! Parfois, il ne sert à rien d’aller au-delà des exigences, bien faire sa mission c’est déjà bien assez », Mathieu, photographe.
    Comme l’a dit Montesquieu : « Le mieux est l’ennemi du bien. »

  • « Mon travail doit s’adapter à ma vie de famille et non l’inverse. Quand mon fils est né, je bossais énormément et je laissais ma compagne s’en occuper. Maintenant que nous sommes séparés et que nous sommes en garde alternée, la semaine où j’ai mon fils, je pars à 17h30 pétantes, c’est ma priorité », Paul, motion désigner.
    Même les charrettes, ça s’organise.

  • « J’ai compris que MA manière de faire n’était pas LA meilleure pratique universelle. Et ça fait du bien, cela ouvre des horizons ! » Sophie, traductrice.
    Sortir de la matrice, ça a du bon.

  • « La majorité des entreprises n’ont pas les moyens d’embaucher les talents qu’elles recherchent au salaire qu’ils valent réellement. Vivant en “province”, j’ai l’impression que les propositions de rémunération restent les mêmes quels que soient l’école, l’expérience ou les standards du métier. Les grilles de salaires que l’on trouve n’ont souvent aucun sens », Pauline, chargée de marketing digital
    Serions-nous victimes d’une grande entourloupe ?

  • « Trop de détails tuent le détail. Il est inutile de se rendre malade pour des sujets qui finiront par passer à l’as. Le perfectionnisme est un casse-tête inutile », Julia, trafic manager
    Le diable n’est pas dans les détails !

  • « Quand on demande quelque chose à son employeur, on a plus de chance de le convaincre si on s’appuie sur des arguments quantifiables et/ou concrets pour justifier sa démarche. » Marie, responsable production
    De quoi grandement augmenter le taux de retour positif.

  • « L’ambition c’est bien, vivre longtemps c’est mieux », Julien, Directeur Technique et créatif video.
    Travailler pour vivre et non l’inverse.

Article édité par Aurélie Cerffond, photographie par Thomas Decamps

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