9 exemples de messages d’absence osés pour les vacances

18 déc. 2023

3min

9 exemples de messages d’absence osés pour les vacances
auteur.e
Marlène Moreira

Journaliste indépendante.

Congés de fin d’année oblige, c’est aussi la saison… des messages d’absences à programmer sur sa messagerie. Si bien que ces dernières semaines, les réseaux sociaux sont le théâtre d'un défilé de formules plus inattendues les unes que les autres, envoyées par des travailleurs créatifs du monde entier. Qu’ils osent la sincérité ou tentent le sarcasme, qu’ils fassent rire ou qu’ils choquent, une chose est sûre : ils ne laissent jamais indifférents ! Voici un florilège des pépites que vos collègues pourraient bien vous réserver cette année.

1. Le message d’absence le plus Netflix

« Salut ! J’ai décidé de prendre quelques jours pour moi (et pour binger la série « The Crown »). Si c’est urgent… come on, nous sommes en 2023, cela peut sans doute attendre la semaine prochaine. Mais si c’est VRAIMENT une urgence (et d’un niveau vital, j’entends), merci d’envoyer un mail à xxxxxx@email.com. »

Une approche franche comme on les aime, qui défrisera sans doute certains boomers. S’il sera sans doute difficile de les convaincre du bien-fondé de ces congés au côté de la reine, un bon vieux Madame est servie ou Magnum pourrait toucher la corde sensible. Tout message est une question de ciblage après tout.

2. Le message d’absence le plus sportif

« Bonjour, je suis actuellement en randonnée solitaire de 18 kilomètres dans les Dolomites. Je suis injoignable. »

Un message bref, mais efficace. Il aurait presque de quoi vous faire culpabiliser, vous qui avez lâchement annulé votre dernier cours de cycling parce que « tu comprends, c’est bientôt les vacances, il faut que je prépare ma valise… » Et ce n’est pas le calendrier de l’avent englouti en trois jours qui va arranger les choses.

3. Le message d’absence le plus sincère

« Je profite de moments précieux avec ma fille. Si vous avez une urgence de design… c’est qu’il n’y a pas d’urgence ! »

Jouer sur la fibre parentale de ses interlocuteurs : well done ! Car qui oserait déranger un parent aimant qui prend du temps avec son enfant ? Mais surtout, ce message nous renvoie à une vérité criante : si vous avez un métier qui vous laisse le temps de lire cet article pour vous inspirer quant à votre propre message d’absence, c’est sans doute que - comme ce designer au recul louable - vous ne sauvez pas des vies.

4. Le message d’absence complètement « sans filtre »

« Je suis absent aujourd’hui. J’ai joué au Loto hier, en espérant ne pas revenir demain - lol. »

Voilà un message qui nous rappelle étonnement une publicité que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître : « Au revoir, au revoir, Présideeeent ». Ici, pas de dentelle. Pas de fioritures. Et pas beaucoup de conscience professionnelle non plus. Un message à expérimenter quand on tient peu à son boulot. Finalement, on lui souhaiterait presque que la chance soit de son côté.

5. Le message d’absence le plus geek

« ERREUR 404 : Employé non trouvé. »

Ah, les geeks et leurs blagues cryptiques. L’erreur 404, un classique de l’humour informatique qui ne manque jamais son effet. Mais est-ce qu’un simple F5 le ramènera au bureau ? Rien n’est moins sûr.

6. Le message d’absence le plus moqueur

« Si vous lisez ceci, cela signifie que je suis absent et vous ne l’êtes pas. Et c’est pas de bol. »

Gentiment moqueur, extrêmement efficace. On aime la logique implacable de ce message d’absence. Si seulement tout pouvait être aussi clair dans la vie. Vous êtes là, il ne l’est pas. Une leçon simple de métaphysique de bureau.

7. Le message d’absence le plus connecté

« De retour lundi 02/01, après des vacances en famille complètement déconnectées. Et amplement méritées. Alors si votre besoin est incroyablement urgent, lancez un SOS sur mes réseaux sociaux avec le hashtag #InterrompsTesVacancesStp. Je le découvrirai d’une manière ou d’une autre. Mais seulement après avoir établi un nouveau record de consommation d’huîtres et de vin chaud. »

Parce que, soyons honnêtes, rien ne presse autant qu’un repas de fête. Une manière légère et ludique de rappeler à tous que même pendant les vacances, il faut parfois répondre à l’appel de l’inattendu, mais toujours avec style et humour. Et au fond, rien de tel qu’un hashtag pour transformer une urgence en tendance.

8. Le message d’absence qui laisse perplexe

« Hello ! Inutile de préciser que je suis en vacances. Vous serez (espérons-le) ravi(e) de savoir que je serai de retour le mardi 02/01. En attendant, voici quelques mots à la mode pour vous aider à traverser la journée pendant mon absence : synergie, vélocité, out of the box, intergénérationnel. Nous pourrons toujours revenir là-dessus à mon retour. »

Les mots à la mode, la bouée de sauvetage linguistique pour survivre à l’absence d’un collègue. Espérons qu’il ne revienne pas avec une théorie du chaos basée sur la disruption des fournitures de bureau. Bref, un clin d’œil ludique à la jargonisation du monde professionnel.

9. Le message d’absence à la pointe de la technologie (ou pas)

« Bonjour, je suis en congés. Si vous recevez une réponse à trois heures du matin, c’est probablement parce que je suis surexcité après avoir abusé des sucres d’orge et du chocolat chaud. Ceci dit, je me connecterai occasionnellement pendant mon absence. Si je ne réponds pas à votre e-mail dans le délai que vous espériez, il existe d’autres moyens de me joindre : pigeon voyageur, signaux de fumée, télépathie, un joli cadeau adressé à ma boîte postale. Belles fêtes de fin d’année ! »

Les signaux de fumée, voilà une alternative sûre au SMS. Voilà une approche décalée, mais qui montre avec subtilité un engagement envers le travail. Car même au pays des sucres d’orge,il faut parfois répondre à un e-mail urgent sur la disponibilité des biscuits pour le Père Noël.

Que vous préfériez le goût acidulé de la plaisanterie, l’amertume de la réalité ou la douceur sucrée de l’humour de situation, voici des propositions de messages d’absence qui ne manqueront pas de marquer les esprits. À utiliser avec modération tout de même…

Article édité par Aurélie Cerffond, photo Thomas Decamps pour WTTJ

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