Contexte global
Les opérateurs de télécommunications ont un besoin accru de sécurité dans leurs réseaux afin de faire face aux intentions malveillantes et aussi offrir à leurs clients des services de qualité avec un niveau élevé de sécurité (i.e. défense, secteur bancaire, santé, industrie 4.0…).
Des algorithmes de chiffrement associés à des mécanismes d’échange de clés toujours plus complexes sont ainsi utilisés afin de garantir la sécurité des données transportées. Néanmoins, l’arrivée d’ordinateurs surpuissants (quantiques ou autres) pourrait mettre en danger les mécanismes de cryptographie actuels. Enfin, trouver des techniques permettant de détecter une intrusion tout en augmentant le niveau de sécurité des flux de données protégés par les algorithmes de chiffrement usuels apporte un réel progrès. Il a été démontré au début des années 80 que la physique quantique pouvait répondre à ce cahier des charges. Des expérimentations de photons intriqués ont été réalisées ; en outre, Bennett et Brassard ont introduit en 1984 un protocole de cryptographie reposant sur la polarisation de photons uniques (BB84) [1 ]. Avec l’essor des réseaux de communications optiques, il devenait évident d’utiliser ces techniques de cryptographie quantique pour sécuriser la transmission optique des données.
Les compétences requises sont celles correspondant à une formation initiale approfondie en optique/photonique fibrées et en communications quantiques, (niveau master 2 recherche ou diplôme d’ingénieur type Sup Optique, Telecom Paris ou CentraleSupélec option photonique ou ingénierie quantique), Systèmes de télécommunications optiques guidées. Les compétences idéales seraient :
Compétences :
Le plus de l’offre :
L’équipe multidisciplinaire est constituée d’ingénieurs de recherches spécialisés dans les communications optiques (OLN/WNI), d’un ingénieur sécurité (OLN/WNI) et d’un physicien spécialiste des sources de photons uniques complétée par un responsable de projet (DATA-IA) ayant une formation de physicien en optique/photonique et une contribution expérimentale validée par plusieurs articles de référence en optique quantique. Tous les membres de l’équipe sont contributeurs ou responsable de WP dans les deux projets Européens traitant des communications quantiques où Orange est impliquée CiViQ et OpenQKD ainsi que dans le projet de régional ParisRegionQCI. Le travail se fera également sur la partie algorithmique avec des interactions avec les chercheurs en cryptographie du domaine TSE.
Qu’est ce qui fait la valeur ajoutée de cette offre ?
Ces entreprises recrutent aussi au poste de “Recherche fondamentale et appliquée”.