Seuls 43% des français sont satisfaits de leur salaire

Jan 17, 2019

2 mins

Seuls 43% des français sont satisfaits de leur salaire

43, ce n’est pas le nombre de fois où vous avez “snoozé” votre réveil ce matin, non, 43 c’est le pourcentage de Français qui ressentent de la satisfaction à la réception de leur paie. Plus marquant encore, ils sont 14 % à ressentir de la déception, voire même de la frustration (12%). En alignement avec l’actualité, l’étude « Révélez vos talents » d’ADP réalisée en novembre 2018 sur plus de 2 500 salariés dans cinq pays (France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Allemagne) vient souligner l’idée d’un malaise salarial à la fois en France et en Europe.

Les Français, fidèles à leur réputation d’éternels insatisfaits ?

Si l’étude met en évidence que les Français se situent dans la moyenne européenne en termes de satisfaction (42%), elle révèle que ces derniers sont aussi moins satisfaits par leur salaire que les Allemands (49%) et les Hollandais (56%) mais plus satisfaits que les Britanniques (30%.) Et elle montre également qu’ils sont les plus nombreux à exprimer de la « déception » quand ils voient leur salaire tomber en fin de mois (14% contre 10% à l’échelle européenne et seulement 5 % aux Pays-Bas).

Plutôt épargne ou apéro ?

Quant à l’utilisation de ces gains, il y a deux sons de cloches : quand 24% des Français déclarent en priorité épargner (contre seulement 15% des Italiens par exemple !), 24 autres % disent utiliser avant tout leur revenu pour subvenir à leurs besoins « quotidiens » (contre 12% des Anglais et des Hollandais).

Les vacances, quant à elles, ne viennent qu’au troisième plan puisqu’elles sont prioritaires pour seulement 18% des Français (contrairement à nos voisins Hollandais - 27% - et Italiens - 25%)

Enfin, malgré les raclettes, le bon vin et les afterworks, les employés de l’Hexagone dépensent moins pour faire la fête et en sorties culturelles (10%) que ceux d’Outre-Manche (21%).

Et les disparités ne se font pas seulement sentir entre les pays, mais entre les individus. Et oui, on ne dépense pas de la même manière toute sa vie. 27% des Européens entre 18 et 24 ans préfèrent épargner pour leur futur. À l’inverse, 26% des plus de 40 ans citent, eux, les vacances comme première dépense. Après l’effort, le réconfort comme on dit.

En quête d’argent ou en quête de sens ?

Globalement, l’amour pour son job/son entreprise ou simplement le plaisir de travailler ne sont pas les motivations premières qui font que les Européens se lèvent du bon pied tous les matins. Seul 20% des sondés disent travailler parce qu’ils aiment ce qu’ils font, 10% parce qu’ils aiment l’entreprise pour laquelle ils travaillent et 10% parce qu’ils souhaitent apprendre et évoluer dans leur carrière. Reste la majorité, plus de la moitié (51 %) pour qui la motivation première est de pouvoir répondre à ses besoins et envies.

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